Boosting Human Capital in the 21st Century

Les taux de chômage des personnes peu qualifiées (niveau 1-2 du cadre de qualification de l'UE) dans la région des 2 Mers restent élevés, alors que le nombre d'offres d'emploi opérationnelles ne cesse d'augmenter, notamment dans le secteur manufacturier. Une cause commune est l'inadéquation des compétences, soit parce qu'il n'y a pas assez de demandeurs d'emploi ayant les compétences nécessaires pour occuper les postes vacants, soit parce que les exigences professionnelles des employeurs ne correspondent pas aux compétences des demandeurs d'emploi.

C'est pourquoi il est important d'investir dans des programmes de formation pour les personnes (sans) emploi. Cependant, la formation centrée sur l'apprenant est sous-utilisée dans l'industrie manufacturière et la formation ne tient pas compte des obstacles à l'apprentissage rencontrés par les personnes peu qualifiées. Par conséquent, les services de formation professionnelle pour le secteur manufacturier dans la région des 2 Mers doivent être modernisés en combinant l'expertise du travail et de l'éducation.

Les principaux résultats sont des projets pilotes qui intégreront les technologies d'apprentissage et les approches pédagogiques modernes dans la formation professionnelle des personnes peu qualifiées dans l'industrie manufacturière.

Aidés par des méthodes de recrutement innovantes, ces pilotes permettront d'identifier et d'atténuer les obstacles à l'apprentissage et de mieux comprendre le potentiel des technologies d'apprentissage et des approches pédagogiques. Les services publics de l'emploi, les personnes peu qualifiées et les entreprises souffrant de pénuries de compétences en bénéficieront tous.

Un nouveau modèle de formation, comprenant la formation d'accompagnateurs sur le lieu de travail, sera développé, testé, validé et évalué conjointement.

Le résultat final est un rapport de faisabilité basé sur les projets pilotes, démontrant la viabilité économique et durable du modèle de formation BHC21. L'amélioration de la qualité de la formation (du point de vue de l'apprenant : motivation accrue, moins de stress, utilité perçue élevée) aide les entreprises à trouver et à conserver du personnel qualifié et aide les personnes peu qualifiées à établir des carrières durables.

Le projet BHC21 vise à contribuer au développement de services de formation professionnelle plus efficaces et efficients pour les personnes peu qualifiées applicables dans la région des 2 Mers. Pour ce faire, le projet développera un modèle de formation générique du 21ème siècle qui

(a) intègre de nouvelles approches de recrutement et de formation pour augmenter le taux de réussite de la formation

(b) utilise des technologies d'apprentissage innovantes conçues pour être facilement adoptées par les petites et moyennes entreprises (PME).

Le modèle sera développé par un processus de co-création auquel participeront les employeurs, les personnes peu qualifiées, les organismes (publics) de formation professionnelle, les instituts de connaissance et les services publics de l'emploi. En renforçant la motivation d'apprentissage, les aptitudes et les compétences professionnelles des personnes peu qualifiées et en stimulant un changement de culture parmi les PME concernant l'investissement dans la formation des personnes peu qualifiées, BHC21 veut contribuer à une réduction des taux de chômage parmi les personnes peu qualifiées dans la région des 2 Mers.

La coopération transfrontalière permet de développer et de tester un modèle de formation polyvalent qui peut être facilement adopté dans tout contexte de formation professionnelle dans la région des 2 Mers, quel que soit le cadre juridique ou éducatif national.

Le fait de travailler de manière transfrontalière, mais en se concentrant sur les petites et moyennes entreprises de l'industrie manufacturière, permet de prendre en compte tous les facteurs locaux qui peuvent affecter le déploiement du modèle. Ceci est particulièrement approprié car de nombreuses entreprises manufacturières de la région des 2 Mers font partie de chaînes de valeur transfrontalières.

Les partenaires du projet apportent leur expertise et donnent accès aux connaissances technologiques, pédagogiques ou organisationnelles complémentaires de leur région. À partir de ce réservoir d'expertise, l'échange de connaissances permet de recueillir les résultats des tests/pilotes de chaque région et de les intégrer dans un nouveau modèle de formation. Une méthodologie commune garantit la comparabilité des résultats.